Dimanche après-midi. Un vent humide s’engouffre dans les plis d’un manteau, la mer gronde au loin. Sous un ciel lourd et tourmenté, une femme marche, seule, sur le rivage de ses pensées, longeant des paysages infinis. Les phares, immuables, veillent au fil du temps, gardiens muets de ces âmes errantes au gré des marées.
Pour cette série, l’esthétique s’inspire de la peinture du XIXe début du XXe siècle. Les nuances feutrées du ciel et la lumière diffuse rappellent les grands maîtres du paysage maritime. L’étendue des scènes, conjuguée à la solitude des passants, prolonge la vision romantique de personnages s’abandonnant à une nature aussi majestueuse qu’insaisissable. Sous un ciel morose, ces silhouettes solitaires s’inscrivent dans l’héritage du réalisme et du naturalisme, où la simplicité du quotidien se charge d’une profonde mélancolie.
C’est un jour gris au bord de l’eau, un instant de repos contemplatif, propice à l’introspection, où la promenade devient une parenthèse poétique hors du temps.