Cette œuvre est empreinte d’une profonde mélancolie et d’un mystère presque onirique. L’eau sombre reflète une lumière irréelle, comme si le ciel et le fleuve partageaient le même souffle. Les barques, immobiles, semblent suspendues dans une attente silencieuse, figées entre le monde du réel et celui des songes.
Les grandes lunes diaphanes diffusent une clarté spectrale, baignant la scène dans une atmosphère intemporelle. Elles semblent être des témoins silencieux, observant le passage des âmes et des souvenirs. Tout ici évoque un dialogue entre la lumière et l’obscurité, entre la présence et l’absence, comme si le fleuve était la mémoire d’un rêve oublié, d’un voyage intérieur qui se répète chaque nuit.