Le phare, témoin impassible et solitaire des éléments. De ses bras d’écume, la mer engloutit les derniers vestiges de l’humanité. Les toits rouillés ploient sous le poids des souvenirs oubliés, comme des vaisseaux échoués dans une mer de brume. Dans l’ombre, une silhouette, minuscule face à l’immensité, contemple le chaos avec la paix résignée d’un rêve où la fin du monde devient douce et lumineuse.

Découvrez cette nouvelle série : https://www.pixelssplashes.com/galleries/sentinelles-de-lumiere-les-phares-et-la-nature/

Ces portraits sont des œuvres numériques, réalisées à partir de photographies retravaillées à l’aide de puissants logiciels de retouche d’image, utilisant l’IA, mais pas uniquement… Le résultat est étonnant.

Je me suis cependant heurté à de nombreuses difficultés, principalement la finesse de la peau, les coiffures, les regards, l’intégration de costumes soyeux et de bijoux. Je n’ai pas recherché la perfection des représentations, propre à certaines réalisations numériques. j’ai souhaité préserver le côté rustique ou inachevé de ce travail qui a cependant demandé un nombre incalculable d’heures de corrections d’aberrations numériques et chromatiques.

La lumière est donc restée au centre de mes préoccupations, elle est influencée par l’expérience photographique acquise entre 2017 et 2020, lors de la réalisation de portraits d’artistes, noir et blanc, des contre-plongées cadrées sur le visage et le buste, dans le styles du cinéma des années 30. La gestion de la lumière et l’intégration des effets de peinture sont inspirées des clairs-obscurs de Le Caravage et de l’age d’or de la peinture Hollandaise.

Ce travail a débuté mars 2023, l’ouvrage est resté sur le métier plus d’un an, il été entièrement revu et corrigé en mars avril 2024. Il est un moment où il faut s’arrêter. Ce sont les quelques visiteurs amateurs de portraits, qui m’ont poussé à le publier, mais pour moi tout cela n’est qu’une ébauche, une entreprise inachevée, une belle expérience …

Pour en voir d’autres, c’est par ici : Portraits

Chat noir, chat blanc. Tiens, cela me fait penser au merveilleux film de Kusturica sorti en 1998.

A voir dans la galerie des chats

– I love you !

– Me too !

Février, c’est le mois des chats disions nous enfants.

L’indifférence humaine au sort de notre planète achève de pousser celle-ci vers son irréversible destin. Mes chats ont perdu la notion du temps… Fini les roucoulades intempestives sous les fenêtres, fini les pipis partout, fini les fauteuils et tapis en charpie… Il n’y a plus de saisons.

« L’esprit de mes chats habite ma maison et décide du sort de celui qui entre et de celui qui sort. »
Danielle Revel – Rojo