– I love you !
– Me too !
Février, c’est le mois des chats disions nous enfants.
L’indifférence humaine au sort de notre planète achève de pousser celle-ci vers son irréversible destin. Mes chats ont perdu la notion du temps… Fini les roucoulades intempestives sous les fenêtres, fini les pipis partout, fini les fauteuils et tapis en charpie… Il n’y a plus de saisons.
« L’esprit de mes chats habite ma maison et décide du sort de celui qui entre et de celui qui sort. »
Danielle Revel – Rojo
L’intelligence artificielle peut-elle créer de l’art ? C’est une des questions qui nous ont été posées samedi à Pontonx.
On ne peut pas supprimer l’humain de l’équation, l’IA sera une nouvelle corde à l’arc de l’artiste. Dans la créativité, il y a deux questions principales : pourquoi faisons-nous quelque chose ? Et comment le faisons-nous ?
L’ordinateur ne crée pas d’art, il n’a aucune sensibilité et ne peut pas choisir. Les programmes utilisant l’IA ne sont que des assistants, l’artiste doit entrer en dialogue avec la machine et nourrir ces programmes avec des jeux de données personnelles pour pouvoir développer de nouvelles formes de symbiose ou d’hybridation.
Avec ces intelligences artificielles, l’art attend que l’on sorte des stéréotypes, de l’imitation. C’est seulement à ces conditions que l’IA pourra accéder à l’Art et ne pas rester au stade du divertissement.
Pourquoi cette création ? L’idée originale vient d’un ami qui, inspiré par la pochette d’un disque de Rachmaninov, « Danses symphoniques / L’Ile des Morts », me propose de réaliser une œuvre s’apparentant au célèbre et envoûtant tableau d’Arnold Böcklin « L’île des morts ».
Böcklin a réalisé 5 version de cette œuvre, et vous pouvez retrouver toute son histoire ici : L’île des morts – Böcklin dans Wikipédia
Il paraît que ce tableau est l’un des plus reproduits de l’histoire de la peinture; Il a fasciné Lénine et Hitler, Freud et Clémenceau, inspiré Dali et Scorsese. Il représente le dernier voyage tel que le relatait la mythologie grecque : Charon prend à bord de sa barque un défunt pour l’emmener au pays des morts de l’autre côté du Styx…
Joyeuses fêtes de Toussaint à tous !
Fleur élégante et sobre, épanouie, accueillante, parée de ses modestes dorures, comme une invitation à l’amour, à la contemplation.
Cette œuvre appartient à une série qui s’intitule « Fleuve noir », que vous pouvez retrouver ici
« Pour moi, les outils qu’un artiste utilise ne font aucune différence, je ne m’intéresse qu’à la qualité de l’art. Nous pouvons faire de l’art avec un pinceau et un chevalet, ou avec des données et des algorithmes. C’est de l’art si cela nous touche, si c’est esthétiquement intéressant », Drew Hemment (Professeur de Data Arts & Society à l’université d’Édimbourg et membre de l’Alan Turing Institute.) in Shoshanna Solomon – The Time of Israël, 22 janvier 2023.
Les lunes silencieuses accompagnent les murmures de l’univers, source infinie d’inspiration et de paix.
Lune,
Le Soleil m’ennuie
Et j’attends la nuit.
Cruelle, j’ai peur. Reviendras-tu ?
Toute une journée sans nouvelles…
Lune (Michel Jonasz – 1992)
Les autres œuvres de cette série sont ici
Tourmente, un port industriel futuriste s’élève sous un ciel tourmenté, où la pluie et les vents balayent un univers dominé par la tension et le chaos. Les lueurs rougeoyantes, filtrées par des néons fatigués, imprègnent la scène d’une énergie dramatique et oppressante. Chaque détail semble raconter une histoire de lutte et de survie, où la mer, pourtant omniprésente, cède sa souveraineté à un paysage mécanique et désolé. L’œuvre capte cet instant où la force des éléments se heurte à l’obstination humaine, dans un ballet visuel à la fois captivant et inquiétant.
Style emprunté aux sombres paysages urbains de Blade Runer (Ridley Scott – 1982). Le vent, la pluie, la nuit et les lueurs blafardes diffusées par des néons clignottants. Un port futuriste noir et chaotique, soumis au processus continu de destruction reconstruction, caractéristique des paysages urbains contemporains.
La fête de Pâques célèbre la résurrection du Christ. C’est la fête la plus importante pour les chrétiens. Elle est au cœur de la foi chrétienne. C’est aussi la fête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique.
Chaque religion la fête à sa façon. Pendant la Pâques orthodoxe, que j’ai choisi d’illustrer ici, une procession est organisée le samedi à minuit. Les fidèles reçoivent des cierges qu’ils viennent allumer dans l’église plongée dans l’obscurité. Le prêtre apparait muni d’une bougie, annonce “Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d’entre les morts.”, puis fait passer la bougie de main en main pour allumer les cierges.
Œuvre imaginaire et magie des couleurs.
Cette fois-ci un paysage désert et deux personnes isolées. Un sémaphore et d’anciens bâtiments dans le fond qui semblent abandonnés, noyés dans la lueur diaphane d’une journée pluvieuse et sombre de bord de mer.
Il se dégage de cette scène apparemment « vide » un sentiment de solitude et d’isolement, comme une impression que le temps s’est arrêté dans un climat de fatalité. C’est précisément le poids de cette fatalité que les protagonistes de cette scène nous transmettent.
Cette photographie est probablement, et une fois encore, le reflet de nos propres solitudes, mais peut être aussi celui de toute la condition humaine.
Le chat bleu lui tenait compagnie, le jour, le soir, la nuit, il l’aidait à supporter les morsures du froid de l’hiver. Il la comprenait et c’était réciproque…