Très heureux d’être présent avec pas moins d’une cinquantaine d’exposants au 5e marché des créateurs les 3-4 décembre 2022, Salle d’Aspremont à Peyrehorade.
Je remercie ici Christel pour cette invitation.
Très heureux d’être présent avec pas moins d’une cinquantaine d’exposants au 5e marché des créateurs les 3-4 décembre 2022, Salle d’Aspremont à Peyrehorade.
Je remercie ici Christel pour cette invitation.
Les œuvres tirées sur papier sont réellement mises en valeur par le passe-partout, dans ce cadre sobre et élégant. Cet ensemble constitue un très beau produit que l’on a plaisir à avoir chez soi, ou à offrir. Chaque œuvre est certifiée au verso, signée et numérotée dans la limite de trente exemplaires.
Les tirages sont réalisés sur un très beau papier FineArt, de qualité musée pour l’édition d’art numérique et la photographie fine-art. Il s’agit du Hahnemühle Natural Line, 290 g/m², 60% fibres de chanvre, 40% coton, un papier sans acide ni lignine. Il est très résistance au vieillissement et se caractérise par un blanc naturel et éclatant. Sa surface légèrement texturée lui donne un toucher agréable et soyeux. Il permet d’obtenir des couleurs intenses, des noirs profonds.
Les tirages sur papier nécessitent un encadrement sous verre avec passe-partout, ou un contre collage sur le support de votre choix. Dans ce cas un verni de protection pour papier beaux-arts mat, doit être appliqué. Certains encadrements et contre collages peuvent nécessiter un devis préalable.
Cette œuvre, comme toutes celles de cette série, transporte immédiatement le spectateur dans un univers mystique et suspendu, où le silence règne et le temps semble figé. Une barque solitaire, usée par le passage des années, flotte sur un fleuve sombre aux reflets d’or et d’ombres. Elle est ornée de fleurs lumineuses, d’une beauté fragile et éthérée, qui se dressent comme des veilleuses dans cette obscurité mystérieuse. Ces fleurs, presque irréelles, diffusent une lueur douce et chaude, apportant une présence rassurante au cœur de cette scène nocturne.
L’ambiance de l’œuvre oscille entre mélancolie et espoir. Les tonalités sombres du décor enveloppent l’ensemble d’un voile onirique, où chaque détail semble habité d’une âme propre. La lumière des fleurs devient alors un symbole puissant : un rappel que même dans les ténèbres, une forme de vie et de lumière persiste, invitant à l’introspection et à la contemplation. L’abandon de la barque évoque un voyage interrompu ou oublié, mais les fleurs qui s’y épanouissent insufflent une poésie inattendue, comme si la nature reprenait ses droits dans ce qui était perdu.
Cette œuvre, à la fois sombre et lumineuse, capte l’essence d’un univers où le mystère et la magie cohabitent. Elle invite le spectateur à explorer ce monde en silence, à se perdre dans ses ombres et à se laisser guider par ces lumières délicates, porteuses de récits et de rêves enfouis.
Le 2 novembre est le jour des morts. Toutes les religions et culture ne le célèbrent pas de façon identique. Au Mexique par exemple, « el Día de los muertos » est une grande fête durant laquelle les familles se réunissent autour des tombes de leurs proches avec des offrandes, de la nourriture, au son de la musique des Mariachis.
Ce jour là, j’ai rassemblé les miens dans mes pensées, et réalisé ce travail en leur compagnie.
« J’ai horreur des hôpitaux, des froids corridors, des salles d’attente, antichambres de la mort, plus encore des cimetières où les fleurs perdent leur éclat, il n’y a pas de belles fleurs dans un campo-santo… » Jorge Amado (New-York 1986) in Navigation de cabotage (1998)
Ce travail a vu le jour alors que j’achevais la lecture du livre d’Olivier Norek « Impact » , une tribune à l’écologie, un texte à charge contre les pollueurs. On ne pourra plus dire que l’on ne savait pas… Alors disons que ces œuvres sont là pour ne pas oublier …
Illustrer le désordre infligé, représenter le chaos, décaler les perceptions, noircir le trait, détromper les lois gravitationnelles de la physique, interpeller sur la gravité de la situation. Ainsi à pris forme cette série « Gravité ».
« Le jour zéro est le jour où plus aucune goutte ne sortira des robinets. Voilà ce qu’endure déjà plus d’un quart de l’humanité. Bienvenue dans le monde d’Après ! » Impact » Olivier Norek (2020)
Dans l’écrin brumeux d’une forêt tropicale humide, un bateau semble s’être assoupi, enveloppé par la douceur du temps. Des tentures de soie dorée, effilochées et flottantes, habillent la scène d’un voile éthéré. Elles se mêlent aux branches et aux fils invisibles tissés par le vent, comme les lambeaux de de souvenirs qui s’évanouissent et nous entraînent dans le rêve.
La lumière joue avec ces étoffes précieuses, effleurant les pétales lumineux. Des fleurs et des lanternes, éclats dorés, veilleuses de cet espace hors du monde et du temps, murmurent une mélodie silencieuse, un chant de veille à l’attention d’un voyageur passé ou d’un voyage oublié.
L’ensemble dégage une poésie douce et contemplative. Dans ce décor onirique, la scène devient le berceau d’un secret ou la nature et la lumière tissent un écrin sacré où le temps s’efface. Un sanctuaire flottant, un jardin de songes où chaque lueur est une promesse d’éveil.
Cette œuvre est empreinte d’une profonde mélancolie et d’un mystère presque onirique. L’eau sombre reflète une lumière irréelle, comme si le ciel et le fleuve partageaient le même souffle. Les barques, immobiles, semblent suspendues dans une attente silencieuse, figées entre le monde du réel et celui des songes.
Les grandes lunes diaphanes diffusent une clarté spectrale, baignant la scène dans une atmosphère intemporelle. Elles semblent être des témoins silencieux, observant le passage des âmes et des souvenirs. Tout ici évoque un dialogue entre la lumière et l’obscurité, entre la présence et l’absence, comme si le fleuve était la mémoire d’un rêve oublié, d’un voyage intérieur qui se répète chaque nuit.
A jamais, par les souvenirs enchaîné a ce fleuve noir, je dois revenir, inlassablement l’écouter et le comprendre. Il me transporte, je flotte. Les lucioles luisent sur l’eau comme un reflet des étoiles. En dessous se dénouent sans aucun doute, invisibles dans son silence, d’innombrables tragédies dont lui seul connaît les secrets.
C’est un honneur pour moi de voir figurer dans le magazine Slowly , deux de mes photographies en ouverture de la 8e édition du festival « Au Fil de l’Art » proposé par l’association Saint André des Arts. Au fil de l’Art se tiendra les 24 et 25 septembre à saint André de Seignanx.
Je remercie ici Corinne, Présidente de l’association, qui m’a chaleureusement ouvert les portes de ce festival et le magazine Slowly Mag pour la publication de ces deux photographies.
Lors de la première fin du monde, Noé a rassemblé tous les animaux, deux par deux, et les a embarqués sur son canot de sauvetage. Mais il y a un détail marrant : Il a abandonné les plantes et les arbres à la mort. Il a oublié d’emmener la seule créature dont il avait vraiment besoin pour rebâtir la vie sur la terre, et il s’est occupé de sauver les pique assiettes ! […] Le problème, c’est que Noé et son espèce ne savaient pas que les arbres étaient vraiment vivants. Pas d’intention, pas d’étincelle vitale. Comme des cailloux, en plus grands. L’Arbre Monde – Richard Powers (2018)
Les autres œuvres de la série sont ici